Bon alors cette année nous avons la chance d’avoir un Tarantino, et ça, ça fait toujours plaisir. Certes il aura toujours des mécontents, des réfractaires, des déçus. Mais il y a ceux aussi qui attendent avec impatience. Ceux qui trépignent et ceux qui rigolent de bon cœur avec ce très cher Quentin. Alors, certes, on peut pinailler légèrement sur des détails comme la durée du long métrage. A partir de quand le film devient trop long ? A partir de quand amputer quelques scènes peut nuire à l’apothéose finale ? Mais au final, on se marre, on en prend plein la gueule au niveau de la mise en scène, des dialogues, du scénario… Alors, est-ce vraiment important d’avoir trouver les quelques 10-15 minutes un peu moins piquantes que tout le reste ? Pas de faux pas. Un huit clos ultra efficace, une photographie soignée et une ambiance bien présente.

Je pense pas que j’ai vraiment besoin de trop raconter sur le film, ce serait gâcher une grosse partie de la surprise.

Voici donc le film dont est tiré la citation en début d’article.

Après un premier opus très sympa mais un peu timide et dont l’élément de résolution final était un peu facile, The Conjuring 2 arrive avec plus de force. On notera évidement une caméra fantomatique et une mise en scène encore plus efficace. Mais surtout, ça faisait assez longtemps que je n’avais pas ressenti de l’angoisse dans une salle de cinéma. Le film ne fait pas de concession, il nous prend souvent en otage devant une menace particulièrement impitoyable et pesante. Que demander de plus lorsqu’on regarde un film d’horreur ? Un bon scénario ? Une ambiance sonore au rendez vous ? Des bons acteurs ? Des thématiques pertinentes et bien traitées ? Vous en aurez ! Petite ombre au tableau cependant ( avec mauvais jeu de mot ), le film présente quelques petites longueurs et le coté un peu candide peut parfois faire tâche. Pour compléter et voir cette histoire vraie sous un autre angle encore, je recommande vivement le téléfilm “Le Mystère Enfield” qui traite du même sujet et qui est tout aussi bien réalisé.